Actualités du monde gastronomique
Hommage des plus grands chefs français suite à la disparition de Michel Guérard
Inventeur de la «cuisine minceur», pionnier de la «nouvelle cuisine», trois étoiles Michelin depuis 1977 aux Prés d’Eugénie, à Eugénie-les-Bains (Landes), de nombreux chefs étoilés, dont beaucoup le considèrent comme leur mentor, ont réagi avec une vive émotion à la disparition de la dernière légende de la «nouvelle cuisine», à l’âge de 91 ans, saluant son talent pionnier et sa bienveillance.
Alain Ducasse a ainsi écrit : «Ma peine est à la mesure des liens très forts qui me liaient à Michel Guérard. Il a été mon premier mentor et je lui dois d’avoir guidé mes premiers pas. C’est à ses côtés que j’ai appris les valeurs essentielles du métier de cuisinier. Il a été un pionnier et l’inspirateur bienveillant de toute une génération. Il faut se souvenir de l’incroyable pari qui a été le sien quand, en 1974 à Eugénie-les-Bains, il s’est fait l’inventeur de la cuisine minceur. Avec ses amis et complices de la Nouvelle cuisine, il a bousculé les habitudes et ouvert de nouvelles perspectives. Il l’a fait à sa façon, avec calme et avec le sourire, sans coups d’éclat mais avec constance et ténacité, accompagné de son épouse Christine. En ce jour de tristesse mes pensées vont à leurs filles Adeline et Éléonore, leurs équipes, et à tous les amoureux du beau et du bon.»
Guillaume Gomez, ancien chef de l’Élysée, qui avait remis en juin dernier à M. Guérard les insignes d’Officier de l’Ordre Français du Rayonnement Gastronomique, a écrit: «Nous étions réunis il y a peu pour les 50 ans des Prés d’Eugénie. Pour fêter ce haut lieu de la gastronomie française d’où tu as fait de si belles choses pour la gastronomie et pour la France. Au moment de te dire adieu Chef, les nombreux épisodes de vie partagés me reviennent. Des cuisines de l’Élysée à celles d’Eugénie. Des barbecues de canard à Bachen au G7 à Biarritz. Nos discussions, ton érudition, ta mémoire de la gastronomie française et mondiale. L’honneur et le privilège qui fut le mien d’avoir côtoyé, admiré et aimé le chef, l’homme , le camarade, l’ami, le génie. Du génie il t’en a fallu pour construire et faire ce qui désormais restera comme ton œuvre, ton héritage à la gastronomie. Les larmes coulent dans les cuisines du monde entier tant tes disciples sont nombreux et je sais qu’ils sauront faire vivre cet héritage et valoriser les produits que tu défendais et aimais avec passion. Les producteurs de foie gras des Landes, des volailles de Saint Sever, de bœuf de Bazas…. Et bien d’autres perdent leur plus grand ambassadeur. Ce sourire qui te caractérisait nous manquera. En petit comité, tu livrais avec pudeur et tristesse le travail que vous aviez accompli avec Christine et combien elle te manquait. Vous voilà réunis pour l’éternité. Reposez en paix. Mes plus sincères et profondes condoléances à Éléonore, Adeline, votre famille, ainsi qu’à Hugo et aux équipes d’Eugénie.»
Alexandre Couillon, de La Marine à Noirmoutier, a sobrement commenté: «Au revoir mon chef … merci pour tout». Tandis qu’Éric Frechon, récent retraité du Bristol, qui faisait partie de ses proches, a lui partagé: «Ma peine est immense. Quel grand chef et quel grand homme. Les moments que nous avons passés avec lui à Pâques dernier sont gravés à jamais dans ma mémoire. Mes pensées les plus tendres vont à ses filles, à sa famille et à tous les collaborateurs de la si belle Maison d’Eugénie les Bains. Merci Monsieur Guérard d’avoir été un exemple pour nous tous.»
Pour Pierre Gagnaire ; «Hommage admiratif à Michel Guérard, immense poète de la gastronomie.» pour Guy Savoy. «Notre ami Michel est parti retrouver la constellation étoilée, rejoindre les légendes dont tu fais partie à présent ! Merci maître! Merci Michel pour nous avoir guidés vers une nouvelle cuisine française, nous sommes tous tes enfants! Pensées affectueuses pour tes deux filles, à toute ta belle famille.
Repose en paix» écrit Yannick Alléno. «Un des piliers de la Grande Cuisine Française disparaît. Personnage Iconique, il nous a tous éclairés et inspirés. Bravo l’Artiste.
Merci Michel avec le souvenir ému de ton sourire éternel.» signe Georges Blanc.
Jean-François Piège : «J’ai toujours pensé que si la cuisine avait été nobélisable Michel Guérard aurait sans aucun doute été le premier primé. Ce grand homme hors norme qui se plaisait à jongler aussi brillamment avec les mots qu’avec les mets était aussi une montagne d’humanité de bienveillance et d’humilité. Il a donné une autre dimension à notre profession et beaucoup de chefs, dont je fais partie, lui doivent beaucoup. Aujourd’hui il est parti rejoindre Christine. Ils iront peut-être s’asseoir à la table de Pierrette chez qui ils adoraient s’évader le temps d’une soirée…Je pense très fort à Éléonore et Adeline. Je suis si fier d’avoir pu travailler à ses côtés aux Prés d’Eugénie mais mon cœur pleure. Mon mentor s’en est allé.» souligne le Toulousain Michel Sarran. «Michel Guérard est une légende, l’héritage qu’il laisse à la cuisine française et mondiale est immense. Doté d’un esprit vif, et d’un talent hors norme, ils partageaient avec son épouse Christine le goût du beau, du très beau. Les Près d’Eugénie sont pour moi la quintessence de l’élégance et du raffinement. Sa gentillesse, sa bienveillance et sa cuisine resteront gravées dans ma mémoire. Toutes mes pensées les plus affectueuses à sa famille et plus particulièrement à ses deux filles Éléonore et Adeline.»
Sous forme de lettre ouverte sur son compte Instagram, Anne-Sophie Pic (Valence), dont le père Jacques fut proche du chef, a partagé: «Cher Michel, au-delà de la culture, de l’élégance qui ont toujours guidé votre travail et que vous avez choisi de mettre en exergue dans votre rapport aux autres, nous sommes si tristes aujourd’hui d’apprendre votre départ. De mes souvenirs d’enfance dans les Landes avec mes parents, il y avait quelques haltes mythiques dont la vôtre faisait partie. Que d’admiration et d’amitié étaient alors évoquées de la part de mes parents pour ce magnifique royaume que vous aviez construit avec votre muse Christine ! La future naissance de vos filles bien-aimées avait été révélée à mes parents sous le signe du secret comme une joie ultime de votre couple. Témoin heureuse de cette amitié sincère, je me rendais plus tard, en toute discrétion, avec mon mari David au Couvent aux Herbes, vous laissant une lettre à mon départ pour vous exprimer alors toute notre admiration. Vous en aviez été un peu fâché… fâcherie vite oubliée ! Merci Monsieur Guérard d’avoir donné à notre profession votre élégance, votre culture, votre vision de la cuisine. Soyez serein, nous avons tous en nous une part de votre héritage, de votre vision novatrice de la cuisine que nous n’oublierons jamais. Allez rejoindre en paix mon père Jacques et tous les autres chefs de la brigade éternelle.»
Gastronomie France #hommage #MichelGuérard
Michel Guérard dernière légende de " la Nouvelle Cuisine "
Le chef Michel Guérard, trois étoiles au guide Michelin est décédé à son domicile, à l’âge de 91 ans.
Chef de file de “la Nouvelle Cuisine” dans les années 70, considéré par beaucoup comme l’un des meilleurs cuisiniers du XXe siècle, Michel Guérard est décédé dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 août, a annoncé son entourage.
Il était détenteur de trois étoiles Michelin depuis 1977 avec son l’hôtel-restaurant “Les Prés d’Eugénie”, à Eugénie-les-Bains (Landes).
Chantre de la “grande cuisine minceur “, il est sans doute celui qui incarna avec le plus de créativité, de la génération de “la Nouvelle Cuisine “, mouvement phare du renouvellement gastronomique français du début des années 1970, dont il était la dernière légende vivante depuis la disparition de ses amis Paul Bocuse, Pierre et Jean Troisgros, Roger Vergé, Alain Chapel ou Alain Senderens.
Gastronomie France
Le Mas Bottero, la nature comme source d’inspiration.
Aux portes du Luberon à dix minutes d’Aix-en-Provence, le chef Nicolas Bottero vous accueille dans son restaurant gastronomique étoilé. A travers sa cuisine personnelle et raffinée Nicolas Bottero rend hommage au beau terroir provençal. Producteurs locaux, saisons, couleurs, instants de vie, autant d’inspirations que le chef conjugue pour sublimer les bons produits dans l’assiette.
Dans son Mas, la signature culinaire du chef prend toute sa dimension. Une cuisine personnelle, raffinée et généreuse qui rend hommage au terroir et au savoir-faire des producteurs locaux avec qui il travaille. Les bons produits dans l’assiette du Mas Bottero, sont à l’image de sa carte :
« Courgettes et amandes fraîches, crumble aux mendiants et lait de tagètes »
« Rouget barbet, encornets et fenouils confits au safran de Pont Royal »
« Selle d’agneau de Provence cuite en cocotte au foin de garrigue, aubergines brûlées »
« Abricot et lavande, fin sablé à la fleur de sel, miel de Rognes… »
Vous l’aurez compris, il règne chez Nicolas Bottero une douce harmonie, si singulière à sa maison de caractère…
Après sa belle expérience grenobloise, le voilà revenu sur ces terres originelles. La Provence et sa nature, cette belle région qui l’a vu grandir et qui restera à jamais sa plus grande source d’inspiration.
UN PARCOURS PRESTIGIEUX
Nicolas Bottero a su très tôt quel métier il rêvait d’exercer : celui de cuisinier. Au collège, il collectionnait les fiches recettes et s’entraînait chaque week-end à réaliser l’une d’elles. A 15 ans, il intègre la réputée École hôtelière de Grenoble et décroche son BTS suivi d’une mention complémentaire « Traiteur professionnel ».
SON PARCOURS EN QUELQUES DATES
2004 – Negresco à Nice, aux côtés de Michel Del Burgo / Louis XV à Monaco, chez Alain Ducasse
2007 – Michel Bras à Laguiole
A ses côtés il développe sa passion pour la terre.
2008 – Philippe Rochat en Suisse, aux côtés de Benoît Viollier
2009 – Bastide de Moustiers à Moustiers-Sainte-Marie, à nouveau chez Alain Ducasse
2010 – Alain Ducasse lui propose de rejoindre Londres, mais Nicolas Bottero décide de se lancer dans la création de son premier restaurant « Le Mas Bottero » qui ouvre en septembre 2010 à Grenoble.
2012 – Titre de Maître Restaurateur
2013 – Prix Jeune Talent Rhônes-Alpes au Gault & Millau Tour / Édition de son premier livre de recettes « Inspirations » préfacé par Anne-Sophie Pic / Ouverture de son épicerie fine
2014 – Prix Jeune Talent France dans le Gault & Millau et coup de cœur.
2015 – Nicolas Bottero transmet son restaurant à son second Florian Poyet.
2017 – Ouverture du Mas Bottero en Provence
2020 – Le Guide Michelin décerne 1 * au Mas Bottero pour la cuisine de Nicolas Bottero
– La provence en héritage
C’est en Provence que le benjamin de la famille Bottero passe la plupart de ses vacances. C’est au côté de sa grand-mère paternelle que le jeune Nicolas découvre la féérie des marchés provençaux, qu’il préfère rapidement aux magasins de jouets.
« Je crois que même malade, je n’ai jamais loupé une occasion d’aller faire le marché avec ma grand-mère. Je me souviens des produits que je découvrais, ces asperges qui faisaient la taille de mon bras… Je ne peux pas expliquer pourquoi j’avais tant d’attirance pour ces étals, mais ces marchés de Provence ont été déterminants dans mon choix de vie. »
Lors de son expérience à La Bastide de Moustiers, il ancre un peu plus la cuisine de marché dans sa signature et ses accents du Sud.
« La bâtisse était magnifique, et nous avions un jardin potager incroyable. il y avait deux jardiniers pour produire les légumes, les fruits, on faisait une cuisine de marché, une cuisine avec la rigueur Ducasse dans le cadre d’une auberge. Une des clientes avait envie de manger des blettes, et je suis allé avec mon couteau au fond du jardin, je les lui ai coupées et cuisinées, c’est ça pour moi, l’image de la cuisine. Le rapport entre le produit et ce que nous en faisons. »
Gastronomie France
J.O et Paralympiques 2024, le plus grand restaurant du monde aux 550 recettes est à Paris !
Installée dans la Cité du cinéma, au cœur du village olympique, à Saint-Denis, le restaurant des athlètes, a servi et servira 40.000 repas par jour, soit 13 millions de repas à terme entre les Jeux Olympiques et Paralympiques. L’allée menant au restaurant des athlètes, pose d’emblée le décor. Bordée des 206 drapeaux des délégations étrangères, elle dévoile l’immense nef de la Cité du cinéma, vestige du passé industriel de la Seine-Saint-Denis, transformé pour l’occasion en restaurant gastronomique géant. C’est là, sous une verrière d’une hauteur vertigineuse, que les athlètes olympiques et paralympiques, arrivés au fur et à mesure depuis le 18 juillet dans le village, ont pu et pourront s’attabler jour et nuit, sept jours sur sept.
« Le village des athlètes sera pendant près de deux mois l’épicentre de vie des 15 000 athlètes venant du monde entier. Et au sein du village, l’offre de restauration a un rôle tout particulier », a déclaré Laurent Pasteur, directeur des opérations Sodexo Live !
En effet, c’est d’abord un immense défi pour Sodexo Live, filiale dédiée à « l’événementiel » du géant français et international de la restauration collective. L’entreprise, qui compte 3 500 collaborateurs en France et 40 000 dans le monde, qui a décroché il y a trois ans l’appel d’offre de la restauration des 15 000 athlètes du Village Olympique en Seine-Saint-Denis, mais aussi celle des spectateurs, du staff et des athlètes des 14 sites de compétition des Jeux Olympiques et des huit sites des Jeux paralympiques.
« Nous n’avons pas droit à l’erreur », a lancé Tony Estanguet, patron de Paris 2024, lors des premiers tests réalisés fin juin. « Ce lieu est déterminant pour les athlètes, les repas sont des moments importants, il faut qu’ils se sentent un peu comme chez eux, à la maison ».
Les JO et Paralympiques de Paris, premiers Jeux post-Covid, doivent aussi refléter la culture et la gastronomie tricolore. L’image de la France va également se jouer dans l’assiette.
Les enjeux déclinés par Pascale Besson, directrice Pôle produits de Sodexo Live : « Tout d’abord, il s’agit de contribuer modestement à la performance des athlètes en leur proposant une offre qui est totalement adaptée aux exigences du sport de haut niveau. Et puis également répondre aux habitudes et aux attentes des athlètes qui viennent de tous les continents, plus de 200 nationalités, et que chacun finalement se sente un peu comme à la maison. »
« Pendant deux mois, les équipes de la société devront assurer la restauration de ce public sept jours sur sept et pratiquement 24 heures sur 24 », témoigne Pascale Besson, directrice Pôle produits de Sodexo Live. L’ensemble représentera près de 13 millions de repas et de « snacks » pendant l’ensemble de la période !
Le dispositif le plus spectaculaire mis en place verra le jour au Village Olympique transformé en « plus grand restaurant du monde » pendant quelques semaines avec ses 3 500 places assises destinées aux représentants des 210 délégations attendues. Sous la houlette du chef Charles Guilloy, « le restaurant principal proposera ainsi un tour du monde en 550 recettes avec des menus déclinés en quatre thématiques culinaires : France, Asie, Afrique-Caraïbes et cuisines du monde », détaille Pascale Besson, avec chaque jour, un plat d’un grand chef. Chaque thème proposera une offre spécifique organisée autour des pâtes, des soupes, d’un bar à salades, de grillades de viandes et de poissons, de stands de fromages, etc.,
« L’objectif premier qui nous a été assigné a été de participer à la performance des athlètes avec une offre répondant aux besoins nutritionnels de sportifs aux profils très divers puisqu’ils évoluent dans 30 disciplines différentes », précise la responsable de Sodexo Live.
Les athlètes pourront ainsi composer leurs assiettes en fonction de leurs attentes, sachant que tous les menus ont fait l’objet de nombreuses validations diététiques, notamment avec des nutritionnistes spécialisés dans le domaine du sport et la Commission des athlètes de Paris 2024.
Réputée mondialement pour sa gastronomie, la France se doit aussi d’offrir aux athlètes « une expérience mémorable et une découverte des différents aspects du savoir-faire culinaire français », poursuit Estelle Arricau, chef de projet produits alimentaire de Sodexo Live. Trois grands chefs, Akrame Benallal, Amandine Chaignot et Alexandre Mazzia, proposeront chaque jour une recette gastronomique et iront à la rencontre des athlètes. Emblème classé au patrimoine immatériel de l’Unesco, la baguette bénéficiera d’un régime particulier, avec un fournil installé au cœur du Village Olympique. « On y produira jusqu’à 800 baguettes par jour pour les sandwichs et les athlètes pourront même fabriquer leur propre pain ! », poursuit Estelle Arricau.
L’offre alimentaire proposée pendant les JO a enfin été soigneusement sélectionnée en amont selon des critères qualitatifs mais aussi de proximité et d’environnement. Le prestataire s’est engagé à s’approvisionner à 80% avec de produits d’origine France et à éviter le gaspillage alimentaire en valorisant l’intégralité des ressources alimentaires non utilisées. L’accent sera mis sur le végétal (33% des plats végétaux) mais aussi sur des produits déclassés comme pour les pommes. Les produits les plus consommés pendant la période seront les pâtes, les pommes de terre, mais aussi les bananes avec des dizaines de tonnes dans chaque catégorie.
Au-delà de l’alimentation des athlètes et des visiteurs des sites, la période des Jeux Olympiques et paralympiques constitue un enjeu important pour l’ensemble de la chaine alimentaire en Ile-de-France où l’on attend jusqu’à deux millions de touristes étrangers. Le Marché de Rungis, a évalué le surcroit de la demande en produits alimentaires frais pendant toute la période à +10%. La Semmaris, qui gère le marché, proposera par exemple des solutions de stockage éphémères à ses clients détaillants ou restaurateurs de manière qu’ils puissent gérer la recrudescence d’activité mais aussi les nombreuses contraintes logistiques qui seront imposées aux transporteurs.
Gastronomie France #JO #JO2024 #Olympics #JOParis2024 #JeuxOlympiques #JOParis #Paralympiques2024
Manon Fleury, Adrien Witte et Hugo Bourny : La Nouvelle Génération de la Grande Cuisine Française
Manon Fleury, Cheffe Cuisinière, Adrien Witte et Hugo Bourny, Chefs Cuisiniers : La Relève de la Grande Cuisine Française
Ces jeunes chefs façonnent le monde de la cuisine avec de nouvelles règles du jeu : défis écologiques, économiques et sociaux. Comment s’adaptent-ils à ces nouveaux critères ?
Entre traditions et modernité, de jeunes chefs renouvellent la cuisine française. La gastronomie, revisitée, s’adapte aux défis contemporains.
“En cuisine, on retrouve l’adrénaline du sport”
Pour Manon Fleury, ancienne escrimeuse de haut niveau, la cuisine est un domaine tout aussi stimulant : « Dans la continuité de ma carrière en escrime, j’avais besoin d’un métier où j’étais en action, avec une certaine notion de productivité. » C’est un environnement qui mobilise à la fois le corps et l’esprit, une passion proche du cœur et des autres : « J’étais un jeune adolescent en déclin, m’enfonçant dans de mauvais chemins, dans une petite délinquance, […] Et ma formation a été un grand choc dans ma vie où j’ai découvert un monde débordant de produits, de créativité, de vie et d’énergie. Je me suis laissé emporter et cela m’a sorti de mes déviations », ajoute Hugo Bourny.
Recomposer la cuisine française
« Aujourd’hui, je me situe dans une cuisine traditionnelle française qui, évidemment, cherche à être moderne, en essayant de composer avec des codes différents, mais qui s’inscrit dans cette tradition. J’admire beaucoup la cuisine française qui a un poids considérable. Et je pense que ce poids n’est pas facile à porter pour toutes les générations », souligne Manon Fleury. Adrien Witte, avec un parcours plus singulier, surmonte ce poids à sa manière : « Contrairement à Hugo et Manon, je n’ai pas eu l’occasion de me former avec de grands chefs de la cuisine française. J’ai travaillé au Danemark où la cuisine est conditionnée par le fait que les saisons sont très courtes. Je n’ai donc pas une grande connaissance des bases de la cuisine française, mais j’ajoute mes touches personnelles. »
La gastronomie n’est plus une affaire de bourgeoisie
« La tradition française est une cuisine bourgeoise avec des produits très nobles. Aujourd’hui, il y a de nouvelles notions sur cette cuisine élitiste. Nous allons chercher à travailler avec des produits différents, nous allons apporter de la noblesse à d’autres produits qui ont souvent été méprisés ou laissés de côté », explique Manon Fleury. Cette cheffe étoilée cherche à rendre la gastronomie plus accessible, à la démocratiser en France. Hugo Bourny, chef du Lucas Carton, s’inscrit pleinement dans cette dynamique en proposant dans ce restaurant historique un menu « Moins de 35 ans », destiné à un public plus jeune, avec moins de moyens. Adrien Witte applique la même politique : utiliser des matières premières moins coûteuses dans son restaurant Chéri Bibi pour offrir une cuisine moins exclusive.
Découvrez les nouveaux visages de la gastronomie française dans leurs restaurants respectifs : Manon Fleury au Datil à Paris, Adrien Witte au Chéri Bibi à Bayonne et Hugo Bourny au Lucas Carton à Paris.
Le Chef Alexandre Gauthier et Son Équipe Éblouissent lors de l'Ouverture des Jeux Olympiques de Paris
Le Chef Alexandre Gauthier et Ses Équipes Cuisinent pour la Cérémonie d’Ouverture des J.O. de Paris
Ce vendredi matin, le chef montreuillois doublement étoilé au Guide MICHELIN, Alexandre Gauthier de La Grenouillère, accompagné de seize membres de ses équipes, se trouvait à Paris. Le soir, la brigade a cuisiné et servi un dîner pour les loges officielles de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, soit 1 750 couverts sur le pont de la Concorde, privatisé pour l’occasion.
« Ce sont toujours des moments extraordinaires dans une carrière », a déclaré le chef Alexandre Gauthier. Parmi les invités célèbres à ce dîner se trouvaient le chanteur Pharrell Williams, le réalisateur Steven Spielberg, ainsi que les acteurs Tom Cruise et Margot Robbie.
Le chef Alexandre Gauthier et les seize membres des équipes de ses cinq restaurants ont nécessité huit mois de préparation pour organiser cet événement. La brigade a été sélectionnée après avoir proposé six plats, chacun répondant à un cahier des charges très précis.
Enfin, deux de ces plats ont été sélectionnés par l’organisation des Jeux et servis ce vendredi soir. « Il fallait proposer des plats sophistiqués sans être trop élaborés. Des saveurs qui pouvaient plaire à toutes les cultures, car elles seraient dégustées par des Asiatiques, des Américains… »
Alexandre Tamburini : Un Voyage Gastronomique de la Savoie au Golden Tulip
Le Chef Alexandre Tamburini : Une Vie Dédiée à la Gastronomie
« La cuisine est un métier de geste, une forme d’artisanat, de transmission. »
Alexandre Tamburini a grandi dans le pittoresque village de Saint-Martin-de-Belleville, au cœur de la Savoie. Gourmand et passionné depuis son plus jeune âge, il voulait déjà devenir cuisinier.
Aujourd’hui, il est le chef du restaurant de l’hôtel Golden Tulip, à Limonest. Sa révélation pour la gastronomie a eu lieu à l’Auberge Lamartine, située au bord du lac du Bourget. Alexandre Tamburini est ensuite arrivé chez Alain Chapel à Mionnay il y a 15 ans, une maison reconnue pour son histoire et ses traditions.
Sur son chemin, il a croisé Boris Campanella, actuel chef exécutif du Crillon à Paris, qui l’a formé pendant deux ans. Boris l’a ensuite introduit au prestigieux Shangri-La Paris, où Alexandre a travaillé aux côtés de Philippe Labbé pendant deux ans.
De retour en Savoie, Alexandre a perfectionné son art au K2 à Courchevel, au Bateau Ivre à Bourget-du-Lac et à la Réserve de Ramatuelle, trois établissements doublement étoilés au Guide MICHELIN.
À 28 ans, il a rejoint l’hôtel Fairmont à Genève en tant que sous-chef, et un an plus tard, il occupait pour la première fois un poste de chef de cuisine. Toujours en quête de nouveaux défis, il s’est ensuite dirigé vers Chamonix et le site de Montenvers.
La dernière rencontre décisive de sa carrière a été avec la famille Scappitci au Golden Tulip. « Cet hôtel m’a séduit, l’atmosphère ici est celle de l’hospitalité », confie-t-il. Alexandre travaille maintenant au restaurant Les Oliviers. « Dans ces murs et cette atmosphère, je vois le long terme. Cet hôtel n’est pas une destination, mais un voyage », conclut le chef.
Mickaël Pihours : Du Rêve d'Enfant à Chef Étoilé à La Table By Mi-K'L
Pour le chef Mickaël Pihours, il a toujours été question de saveurs.
“Mon rêve d’enfant était d’avoir mon propre restaurant et une étoile au Guide MICHELIN. Grâce à ma grand-mère, qui est décédée, le goût des choses, le natif d’Angers a des papilles gustatives qui frémissent de curiosité.”
Un apprentissage à Saint-Mathurin-sur-Loire puis une formation au CFA d’Angers ont conduit le jeune aspirant chef sur la voie des tables gastronomiques. À 18 ans, il s’est installé à Londres pendant quatre ans. “D’abord à Waterloo, dans un restaurant gastronomique français, puis au Four Seasons Hotel, où nous cuisinions pour 50 personnes. J’ai vraiment apprécié ces expériences humaines.”
De retour en France, le chef Mickaël Pihours prend son premier poste au Choiseul de Pascal Bouvier, à Amboise. “Sa cuisine créative et deux étoiles m’a beaucoup apporté pendant cinq ans. J’ai aussi appris à diriger une brigade. Mais c’est avec Laurent Saudeau, au Manoir de la Boulaie, que le jeune chef a vraiment éclos. ‘Dès ma première année, nous avons obtenu la deuxième étoile.’ Il a été très dur avec moi, mais son perfectionnisme m’a permis de maîtriser totalement ma cuisine.”
Ensuite, il a été chef au restaurant Le Gambetta à Saumur d’août 2006 à décembre 2022, soit 16 ans et 5 mois. Au Gambetta, le chef s’est distingué avec son plat saumurois et a continué à affiner sa cuisine, qui allie partage et plaisir des yeux.
En janvier 2024, Mickaël Pihours devient le chef-propriétaire de La Table By Mi-K’L, un rêve d’enfance devenu réalité depuis 7 mois. Le talentueux chef Mickaël Pihours lance le mode gastronomie avec le Drive By Mi-K’L. Défenseur fervent de son territoire, Mickaël Pihours, à La Table By Mi-K’L, propose des produits frais de ses fournisseurs locaux.
Jean Imbert : La Cuisine Étoilée du Chef des Stars au Plaza Athénée de Paris
Le médiatique Jean Imbert, étoilé au célèbre Guide MICHELIN pour sa cuisine d’une grande finesse, a trouvé sa place dans le mythique palais de l’avenue Montaigne, entouré d’une équipe de haut niveau.
Le “chef des stars”, avec son sourire malicieux, se consacre à revisiter avec générosité et délectation les trésors classiques du répertoire national (homard Bellevue, chartreuse de canard et foie gras, poularde en demi-deuil, “grand dessert” présenté avec enthousiasme par un duo de pâtissiers…). Assis à la majestueuse table centrale en marbre, entre les dorures du salon Régence, comment ne pas être séduit ?
Arnaud Dunand Sauthier, 42 ans, originaire de Chambéry, est un chef étoilé à Bangkok, en Thaïlande.
Le chef français a été récompensé par le prestigieux prix Michelin pour sa quête incessante de la perfection culinaire. Le chef Dunand, icône culinaire de la scène gastronomique de Bangkok où il a obtenu sa première étoile Michelin, a découvert sa passion pour la cuisine durant son enfance dans les montagnes de Savoie.
Arnaud Dunand Sauthier, s’imaginait-il qu’il atteindrait le firmament lorsqu’il était un jeune garçon, élève à l’école Jacques-Prévert de Bissy ? “Je crois que j’ai toujours souhaité ce que j’ai accompli aujourd’hui”, assure-t-il.
Le Savoyard a tracé son chemin avec application et détermination depuis l’université, et il exprime sa gratitude envers ceux qui ont maintenu la flamme.
Au lycée de Bissy d’abord : “Mon professeur, M. Casubolo, a cru en moi et en mon projet.”
Le chef Arnaud Dunand a travaillé pendant quinze ans en France avant de rejoindre la Thaïlande, notamment auprès de Georges Blanc à Vonnas, Marc Veyrat à L’Auberge de L’Eridan, puis à la Maison Lameloise en Bourgogne avant de rejoindre le chef Jean-François Piège à l’Hôtel Crillon à Paris.
Après neuf ans à la tête du restaurant doublement étoilé “Le Normandy” à Bangkok, le chef Arnaud Dunand Sauthier a ouvert au printemps 2022 un restaurant gastronomique et un bistrot sous l’enseigne “Maison Dunand”, avec lequel il a obtenu sa première étoile Michelin en 2023.
Chez Mama Sacko & Fils : Le Rêve Gastronomique de Mory Sacko avec sa Mère
“Chez Mama Sacko & Fils”
Pendant quelques jours, le chef Mory Sacko a réalisé le restaurant de ses rêves : Mory a ouvert un restaurant… avec sa maman en cuisine, “Chez Mama Sacko & Fils”.
Dans le monde de la gastronomie, les chefs ont souvent tendance à mettre en avant le savoir-faire et leur amour pour la cuisine hérités de leur mère ou grand-mère. Bien qu’il y ait parfois un peu d’opportunisme ou de storytelling derrière ce récit, pour certains, cela résonne comme un hommage profond et sincère.
C’est ainsi qu’est né Chez Mama Sacko & Fils, un restaurant éphémère, soutenu par Badoit et conçu par Phamily First, où Mory Sacko a invité sa mère à cuisiner avec lui dans une expérience gastronomique qui rend hommage aux souvenirs culinaires de son enfance et, plus précisément, à la cuisine sénégalo-malienne de sa maman.
“Le défi était d’imaginer le restaurant de mes rêves. Le problème, c’est que le restaurant de mes rêves, j’y travaille déjà, c’est MoSuke,” sourit Mory Sacko. “Alors j’ai poussé la réflexion un peu plus loin et j’ai eu l’idée d’un restaurant où je cuisinerais avec ma mère. Avec mes frères et sœurs, on plaisante souvent en disant qu’elle a déjà un peu de restaurant, en cuisinant pour une famille aussi nombreuse que la nôtre, et souvent même pour ses voisins.”
🫶 “Chez Mama Sacko & Fils” célèbre la transmission et le partage avec des plats savoureux influencés par l’Afrique de l’Ouest.
L'Académie des Étoiles d'Alsace débute : Six futures étoiles de la cuisine en formation
Six futurs chefs formés par les étoiles d’Alsace
Les Étoiles d’Alsace ont inauguré leur première académie. À Colmar, pendant un mois, six apprentis ont été initiés à l’art de la bonne cuisine avec deux anciens chefs étoilés : Patrick Fulgraff (Fer Rouge, Colmar) et Michel Husser (Le Cerf, Marlenheim).
“Ils étaient motivés et prêts,” explique un enthousiaste Michel Husser. “Nous leur avons donné des ailes ; maintenant, c’est à eux de poursuivre sur cette voie.” Patrick Fulgraff est également élogieux. “Ce que j’aime, c’est la cohésion entre eux. Ils faisaient les choses naturellement, ce qui est bien. L’essentiel, lorsqu’ils seront dans un restaurant, c’est de bien observer.”
Aujourd’hui était le dernier jour de formation théorique à l’académie du CFA pour les six futurs chefs, et les impressions des formateurs pouvaient être lues sur le compte Instagram de “etoilesalsace” : “Nos six apprentis ont brillamment clôturé cette étape en préparant un repas pour nos invités. Dès la semaine prochaine, ils poursuivront leur formation en immersion avec nos membres, prêts à mettre en pratique leurs compétences.”
Parmi les invités du jour, nous avons eu l’honneur de recevoir : Édouard Baumann, Président de l’association Étoiles d’Alsace; Prescillia Cerdan, Directrice de l’association Étoiles d’Alsace; les référents, @fulgraff_patrick et @husserchef, les Chefs formateurs; Valérie Arnold, représentante de @laregiongrandest; Philippe Authier, Directeur de @ccicampusalsace; Céline Kern, Présidente de la CCI de la délégation de Colmar; Olivier Ynard, Directeur du CFA de l’Hôtellerie-Restauration de Colmar; Jean Jacques Better, Président de l’UMIH 68; Odile Ulrich Malet, Première Adjointe au Maire de Colmar et Élue Régionale.
Un grand merci à tous pour votre présence. Nous sommes impatients de voir leurs progrès lors de la prochaine phase de leur formation. 🚀👩🍳👨🍳
Bastien Blanc-Tailleur : Le Maître Pâtissier qui Transforme les Douceurs en Œuvres d'Art
Grâce à ses pièces montées monumentales, le chef pâtissier Bastien Blanc-Tailleur a été reconnu par le guide culinaire La Liste comme le pâtissier le plus créatif au monde.
Né dans la belle ville d’Annecy en Haute-Savoie, France, Bastien Blanc-Tailleur a toujours été passionné par la pâtisserie. “Depuis que je me souvienne, je n’ai jamais raté une occasion de goûter une douceur. Rien ne me réjouit autant que la simplicité d’une bonne mousse au chocolat, la texture moelleuse d’une brioche ou le croustillant d’une pâte feuilletée”, confie le chef.
À son adolescence, sa passion devient son gagne-pain, débutant avec un travail près de Deauville, posant les bases de sa future carrière. Au fil des années, Bastien Blanc-Tailleur a développé une compétence rare. Ses pièces montées sont bien plus qu’un simple dessert spécial ; elles sont conçues comme des œuvres d’art, chaque détail étant méticuleusement réalisé à la main.
De plus, Bastien pousse la personnalisation à un niveau supérieur en créant ses propres moules et outils à gâteaux pour chaque commande. Avec une patience infinie, il crée chaque fleur en sucre, un pétale à la fois, pour orner ses créations.
“Mes clients adorent l’ultra-personnalisation de leur gâteau. Le jour de leur mariage, ils veulent partager quelque chose d’unique avec leurs invités, quelque chose de vraiment singulier”, continue-t-il.
La pâtisserie est un art précis où rien ne peut être laissé au hasard. Pour élaborer des recettes sur mesure, Bastien sélectionne les meilleurs ingrédients français : beurre de Charentes, fraises Ciflorettes, citrons de Menton, vanille de Tahiti, fleurs de sureau, chocolat Grand Cru…
Il pèse, mélange et transforme méticuleusement des matières premières nobles en créations exquises. “Au-delà de l’impact visuel, mes clients choisissent mes gâteaux pour leur goût. Ils sont tous réalisés dans la grande tradition pâtissière française, reconnue internationalement pour sa délicatesse”, indique le chef.
CHRISTOPHE SCHELLER, CHEF EXÉCUTIF DE LA ROTONDE, LE RESTAURANT DE L'HÔTEL DU PALAIS DE BIARRITZ
L’Hôtel du Palais, emblème emblématique de la ville balnéaire, a rouvert ses portes il y a quelques semaines avec Christophe Scheller à sa tête en tant que nouveau chef exécutif. Avec sa grande salle à manger offrant une vue panoramique sur l’océan Atlantique, le restaurant La Rotonde propose une cuisine authentique et raffinée, tout en maintenant son service 5 étoiles.
“Le professionnalisme exigeant du chef Scheller, que nous sommes heureux d’accueillir dans notre équipe, ainsi que son expérience solide, seront des atouts importants dans notre quête continue d’excellence pour le succès de ce projet,” explique Vincent Poulingue, Directeur Général de l’Hôtel du Palais.
Christophe Scheller, âgé de 39 ans et originaire de la région parisienne, a commencé sa carrière en 2001 à l’hôtel Royal Monceau à Paris, aux côtés du chef Christophe Pelé, qui lui a transmis sa passion pour la cuisine. Quelques années plus tard, il devient Sous-Chef au restaurant l’Arôme à Paris, qui obtient une étoile au Guide MICHELIN sous la direction du chef Thomas Boullault.
En 2011, il soutient le chef Thierry Marx dans l’ouverture du Mandarin Oriental à Paris ; l’hôtel recevra la distinction Palace deux ans plus tard. En 2013, le Chef Scheller commence sa carrière chez Hyatt en rejoignant le Park Hyatt Paris-Vendôme – un palace parisien situé rue de la Paix – et en intégrant la brigade du chef étoilé Jean-François Rouquette en tant que 1er Sous-Chef.
Après 4 ans de collaboration, il occupe son premier poste de Chef de Cuisine au Hyatt Regency Chantilly, où il réalise l’ouverture. En 2018, il remporte le concours Good Taste Series, un concours culinaire international qui célèbre les talents culinaires de Hyatt.
À la tête d’une brigade de plus de 50 personnes, depuis 2021, il était le Chef Exécutif du Hyatt Regency Paris Etoile, un hôtel de 995 chambres attenant au Palais des Congrès de Paris. “Je suis honoré de rejoindre l’Hôtel du Palais. Je souhaite que nous continuions ensemble à écrire l’histoire culinaire de La Rotonde, qui a toujours su attirer dans sa salle à manger les Biarrots et les voyageurs internationaux.”